Les dix points à retenir du petit-déjeuner d'information sur la lutte contre le syndrome NIMBY

Le²⁵ avril, Foley a organisé un petit-déjeuner d'information sur l'aménagement du territoire consacré à la lutte contre le syndrome NIMBY. Donna Pugh, associée spécialisée dans l'immobilier et l'aménagement du territoire, a animé l'événement. Trois intervenants étaient également présents : Doug Farr, président de Farr Associates, Emily Talen, professeure d'urbanisme à l'université de Chicago, et Christopher Dillion, président de Campbell Coyle Holdings.

Voici un résumé des dix points à retenir de la session :

1. Présentez plusieurs choix de conception aux communautés : comme l'a mentionné Doug Farr, en présentant plusieurs options de conception, vous réduisez le risque de voir le projet rejeté dans son ensemble et vous augmentez les chances d'aboutir à un consensus. Montrez également aux gens ce qu'ils demandent. Parfois, la communauté pense savoir ce qu'elle veut, mais une fois qu'elle peut le visualiser et voir les données, elle peut se rendre compte que ce qu'elle demande n'est pas raisonnable.
2. Créer un site web : comme Stephen Ross l'a mentionné dans sa section consacrée aux bons conseils, une excellente idée consiste à recueillir les commentaires des voisins, des alliés et des groupes d'opposition en créant un site web que vous surveillez régulièrement et auquel vous répondez au fur et à mesure de l'avancement du projet. Veillez également à collecter les adresses électroniques et à envoyer des mises à jour sur le site web aux personnes qui ont assisté aux réunions communautaires.
3. Qui est représenté : soyez conscient du fait que les opposants peuvent représenter plus qu'eux-mêmes. Efforcez-vous d'identifier les véritables parties prenantes.
4. Commencez par impliquer vos voisins immédiats : comme l'a mentionné Chris Dillion, vos voisins constituent la plus grande menace pour votre projet. En les contactant immédiatement, vous aurez plus de chances de les neutraliser rapidement et de leur montrer que vous vous souciez de l'impact de votre projet sur eux. Envisagez de vous rendre chez eux et de leur donner vos coordonnées personnelles (numéro de téléphone portable) pour leur montrer que vous prenez leurs opinions au sérieux et qu'elles comptent pour vous.
5. Montrez aux gens ce qu'ils demandent : envisagez de quantifier le niveau de soutien en évaluant le niveau d'adhésion de la communauté au projet (par le biais d'un vote informel), afin de mieux évaluer votre capital politique.
6. Les défis systémiques persistent : comme l'a mentionné Emily Talen, même si l'on sait que l'engagement du public, l'établissement de relations et l'éducation communautaire sont essentiels, il existe toujours un manque alarmant d'infrastructures politiques et organisationnelles pour faciliter le processus et obtenir l'adhésion là où elle est le plus nécessaire.
7. Trois boucles de rétroaction : ne vous découragez pas s'il faut plusieurs cycles de consultation communautaire avant de parvenir à un consensus avec la communauté. Il faut souvent trois cycles ou plus pour atteindre l'objectif.
8. Évitez les grands groupes : si vous devez faire une présentation devant un grand groupe de personnes, envisagez de diviser l'auditoire en sous-groupes plus petits, si possible. Envisagez également d'organiser des charrettes de conception où les participants sont répartis en petits groupes.
9. Soyez plus qu'un simple promoteur : le terme « promoteur » n'est pas toujours très apprécié, mais en vous montrant aimable, fiable et en communiquant avec les voisins concernés à leur niveau, vous contribuerez à atténuer cette image négative. Et veillez à ne pas vous cacher derrière vos consultants. Soyez présent et actif dans vos efforts de communication.
10. Limitez vos demandes : ne visez pas trop haut. Soyez raisonnable et vous aurez plus de chances de surmonter la résistance de la communauté.

Si vous avez des questions ou souhaitez en savoir plus, veuillez contacter Donna Pugh, Matt Gomez ou Mike Noonan.