Protéger et faire respecter les droits de propriété intellectuelle en cas de faillite : cinq conseils pour réussir (pour commencer)
Lorsqu'elles concluent une coentreprise ou toute autre relation contractuelle continue dans laquelle la propriété intellectuelle (« PI ») est au cœur de la proposition de valeur, les parties doivent espérer le meilleur et se préparer au pire.La faillitede l'investisseur ou du bénéficiaire du financement, de l'acheteur ou du vendeur, du fournisseur ou du client peut menacer considérablement cette proposition de valeur.Bien qu'il n'existe pas vraiment de « protection contre la faillite », il est possible de réduire les risques grâce à un certain nombre d'approches. Les mesures suivantes ne s'excluent pas mutuellement, mais leur disponibilité dépendra des circonstances spécifiques et des forces et préoccupations relatives des parties concernées.
Sûreté– Si l'on compte sur le respect des obligations par un propriétaire/détenteur de propriété intellectuelle, une sûreté sur cette propriété intellectuelle peut présenter des avantages en cas de problème de solvabilité du propriétaire/détenteur à l'avenir. Il convient de tenir compte des sûretés conflictuelles des prêteurs de la partie qui accorde la sûreté.Les obligationscontractuelles, en plus de celles qui exigent des paiements, peuvent être garanties. Il convient de noter que la saisie et la perfection des sûretés varient en fonction de la garantie en question. Il est importantde bien maîtriserces deux éléments.La failliten'est pas une guerre de tous contre tous, mais elle peut s'apparenter à une lutte acharnée. Soyezbien préparé. Les brevets, les droits d'auteur, les marques commerciales et les droits de propriété personnelle qui y sont liés ont chacun leur propre trajectoire dans la législation et la jurisprudence.Connaîtreles différences vous aidera à vous y retrouver.
Structures « éloignées » en cas de faillite – Deux éléments fondamentaux doivent être pris en compte lorsque l'on envisage d'utiliser cet outil : 1) la protection des actifs et 2) la gouvernance des propriétaires d'actifs.Chacuna un rôle à jouer et chacun a une efficacité différente dans la pratique.
Contrats d'entiercement de propriété intellectuelle – Ceux-ci sont courants dans le domaine des codes sources de logiciels, mais ne se limitent pas nécessairement à ce domaine.L'idéeest de protéger à l'avance l'accès à la propriété intellectuelle de manière à réduire les risques liés à la faillite associés au fait que la propriété intellectuelle fait partie du « patrimoine » d'un débiteur.
Dispositions contractuelles liées au Code des faillites – Le Code des faillites et la jurisprudence qui l'interprète établissent un ensemble de principes de base qui déterminent si et comment les droits de propriété intellectuelle seront traités dans le cadre d'une procédure de faillite. La formulationdes contratset les faits « sur le terrain » peuvent être gérés de manière à réduire le risque d'incertitude.Les considérantsdes parties et les références directes aux sections pertinentes du Code des faillites peuvent créer une voie juridique et probatoire plus efficace si les parties se retrouvent ultérieurement dans une situation de faillite.
Comprendre les contrats exécutoires – Le fait qu'un contrat (de licence ou autre) soit un « contrat exécutoire » (au sens où ce terme est utilisé dans le Code des faillites) aura une incidence sur les droits et obligations relatifs des parties en cas de faillite.Là encore, les brevets, les droits d'auteur et les marques déposées sont traités différemment.