Thomas Ferrante cité dans le cadre de l'application de la surveillance à distance des patients
Thomas Ferrante, associé de Foley & Lardner LLP, a commenté l'article de Medscape intitulé "Remote Patient Monitoring : Comment rester du bon côté de la surveillance", offrant une perspective sur les attentes réglementaires et les tendances en matière d'application pour les services de surveillance à distance des patients (RPM).
M. Ferrante a insisté sur le fait que la nécessité médicale est la norme de conformité sur laquelle les régulateurs se concentrent. "Certaines organisations qui ont fait l'objet d'une enquête ont traité le RPM comme un abonnement, facturant mois après mois", a-t-il déclaré. "Ce n'est pas ainsi que l'assurance maladie conçoit la facturation conforme. On s'attend à ce que le suivi soit lié à un plan de soins et ajusté en fonction de l'évolution de l'état du patient.
Il a noté que l'application de la loi a augmenté. "Au cours des 18 derniers mois, nous avons subi au moins une demi-douzaine d'audits gouvernementaux, alors qu'auparavant nous n'en voyions que très peu", explique M. Ferrante. "Les grands systèmes de santé vérifient également leurs relations avec les fournisseurs après les avertissements du gouvernement. Ils constatent parfois qu'il n'y a pas de documentation sur la communication interactive ou que les seuils de données requis n'ont pas été atteints, ce qui a conduit à une auto-déclaration et à un remboursement.
Si les récentes améliorations apportées au codage ont rendu la conformité plus réaliste en reflétant mieux les schémas de transmission des données des patients et le temps de gestion, M. Ferrante a souligné que les exigences fondamentales restaient inchangées. "Documenter le plan de traitement, montrer que les données ont permis de prendre des décisions et s'assurer que le service est raisonnable et nécessaire", a-t-il ajouté. "C'est ce qui permet de survivre à un audit.